David Decensse, chanteur et leader d'Edrooseo
Amis fans, vous connaissez désormais tous notre fameux groupe de BMM (Black Musette Métal) au doux nom rêveur d’
EDROOSEO, mais connaissez-vous bien les truculents membres qui le composent ?
Aujourd’hui, et pour ceux qui ont passé une partie de leur vie dans une grotte de Bucarach, je vous propose d’entamer une série de portraits sur les grands musiciens que nous sommes (les chevilles ? ça va, merci !).
Alors à tout seigneur, tout honneur, nous allons commencer par votre serviteur, David Decensse.
Quand je n’étais pas plus haut que ça…
Né dans la petite ville de Viala-du-Pas-de-Jaux, sur le plateau du Larzac, je fus éduqué dans la grande tradition des éleveurs ovins de la région, c'est-à-dire au fromage de chèvre fabriqué par ma mère et au Peyreviel distillé par mon père. Les
soirées se passaient autours de l’âtre de la cheminée, où ma grand-mère maternelle, habitant avec nous, nous racontait la vie de mon grand-père. Ce troubadour sillonnait la contrée à la recherche de tavernes pouvant accueillir l’expression de sa grande passion : le chant lyrique. Accompagné de son fidèle Marcel, le roi du bandonéon, je le vois encore déclamer des vers de Charles Baudelaire sur une douce mélopée de Yvette Horner. La passion du piano à bretelles me gagna rapidement.
Les Rats Crevés se trouvent
A l’âge de 14 ans je découvris, comme tous les jeunes de mon temps, les jeux scéniques d’Ultra Vomit et de Scorpion. Ainsi que leur sobre accoutrement… Dès mon 20
ème anniversaire, le certificat d’étude en poche, je me lançai sur les routes pour perpétuer la tradition de mon aïeul. Au détour d’une scène (à la fête du boudin de St-Léger-sous-Cholet), je rencontrai celui qui allait devenir mon compagnon de route jusqu’à maintenant : Albert Gamotte. S’appelant Les Rats Crevés, notre duo fut vite repéré par le plus grand producteur de la région, qui devint notre mentor : James
EDROOSEO. Notre ambition dévorante, et notre pureté musicale, nous poussèrent à rechercher de nouveaux compagnons nous apportant l’inspiration créatrice et de nouveaux sons. De deux, nous passâmes à quatre, puis à huit. Les bases d’
EDROOSEO était jeté, comme l’huile sur le feu.
Mais la suite fait partie d’une autre histoire, d’une autre aventure, que nous raconterons dans un prochain article.
Dans tous les cas, n’oubliez jamais ceci : « Là où
EDROOSEO chante, le fan est sur la jante. »